Le blocage de la gare s'invite à la manifestation
A partir de 10 h, environ 500 militants de la CGT ont bloqué les voies ferrées au niveau du cours de Chazelles.
15 000 manifestants selon les syndicats. 5 500 selon la police. Nouvelle guerre des chiffres pour ce rendez-vous revendicatif autour de la réforme des retraites. Manif sage et animée à la fois, composée des habituels slogans, de pancartes. Ponctuée aussi de retrouvailles entre vieux habitués, au rythme quasi-hebdomadaire mouvements dans la rue.
On a noté plus de familles avec enfants, vacances scolaires oblige. Le cortège s'est étiré jusqu'aux alentours de midi pour se disperser, place Glotin, près de la sous-préfecture.
Mais le classique tour en ville n'est plus la tasse de thé de quelque 500 militants CGT, dont les fondeurs de Caudan, les dockers du port de commerce, des agents hospitaliers, des salariés de chantiers navals. À 10 h, ils se sont installés sur les voies ferrées au niveau du cours de Chazelles. Ils n'en ont pas bougé pendant plus de deux heures, regardant passer le défilé « officiel » qui débouchait de l'avenue Cosmao-Dumanoir.
Beaucoup auraient aimé refaire le parcours du 19 octobre qui s'était soldé par un face à face musclé avec les forces de l'ordre, sur le pont de Carnel. Mais c'est dans le calme, sans incidents, qu'ils ont quitté la gare vers 12 h 30. C'était sans compter sur 70 manifestants, dont pas mal de jeunes, qui s'étaient joints à eux. Ils ont démarré un sit-in, sur les rails. Après tentatives de négociations, les forces de l'ordre en présence du sous-préfet, ont sonné la charge et dispersé le groupe, vers 14 h. Le TGV Quimper-Paris de 12 h 20, a pu quitter Lorient. Avec deux bonnes heures de retard.